Source : FMI – World Economic Outlook Database, Dernières données disponibles
Données : (e) : Estimation.
L’économie camerounaise, représente plus de 40 % du PIB de la CEMAC et sa situation géographique en fait une porte d’entrée naturelle vers des pays d’Afrique centrale (Tchad, la République centrafricaine et le nord du Congo).
Economie la plus diversifiée de la région, le Cameroun est richement doté en ressources naturelles (pétrole et gaz, minerais et bois précieux) avec le secteur agricole (café, coton, cacao, maïs et manioc) qui joue un rôle prépondérant.
Le potentiel hydroélectrique du Cameroun, estimé à 23 000 MW est le 3e en Afrique au Sud du Sahara après la République démocratique du Congo et l’Éthiopie.
Cette année, la crise sanitaire mondiale entraîne le Cameroun dans une récession en raison du gel ou le report des investissements directs étrangers et de la chute du prix des matières premières produites par le pays.
Selon les prévisions actualisées du FMI du 14 avril 2020, la croissance du PIB devrait tomber à -1,2 % en 2020 et remonter à 4,1 % en 2021, sous réserve du rythme de la reprise de l’économie mondiale et du soutien apporté aux acteurs économiques nationaux et aux ménages les plus vulnérables.
Pour limiter les impacts sociaux et économiques de la pandémie, le gouvernement a adopté un plan de réponse socio-économique multisectoriel estimé à 479 milliards FCFA sur trois ans, dont 180 milliards en 2020 pour notamment le renforcement du système de santé et l’accroissement de la résilience économique et financière
Sur le moyen terme, le FMI estime que les perspectives à moyen terme restent positives pour le Cameroun. Les réformes structurelles visant à accroître l’efficacité des investissements publics, à renforcer les entreprises publiques et à soutenir le développement du secteur privé soutiendront les perspectives de croissance à l’avenir.
Source : Banque Mondiale. Coface – Dernières données disponibles
Données : (p) : Prévision.
Située au cœur de la CEMAC regroupant 5 autres pays, la République Centrafricaine bénéficie d’un immense potentiel minier, sylvicole et de conditions climatiques exceptionnelles avec au nord un climat sahélien idéale pour les cultures céréalières, à l’ouest un climat intertropical propice pour les cultures maraichères, au sud un climat équatorial offrant une densité forestière exceptionnelle de plus de 87 millions de m3 d’essences exploitables.
Depuis 2015, la croissance économique de la République Centrafricaine a été supérieure à la performance moyenne de la plupart des pays d’Afrique Centrale.
Après une crise sécuritaire en 2013, le pays a entamé un long redressement prometteur avec un fort soutien des bailleurs institutionnels (BAD, FMI, Banque mondiale, France, UE).
Selon la BAD, le PIB réel devrait passer de 4,5 % en 2019 à 1,1 % si la pandémie se poursuit jusqu’en décembre.
Le plan gouvernemental d’action en réponse à la crise sanitaire a pour objectif de protéger l’économie et les ménages vulnérables contre les effets de la Covid-19. Les principaux points de ce plan sont de renforcer le système de santé, d’accroître la résilience économique et financière avec des mesures fiscales et budgétaires et un plan d’action estimé provisoirement à plus de 150 milliards FCFA.
Les perspectives à moyen terme sont positives avec l’engagement du gouvernement de poursuivre les réformes structurelles, de redéployer progressivement les services publics vers les provinces et d’augmenter les investissements publics et privés dans le secteur des infrastructures
Source : Banque Mondiale. Coface – Dernières données disponibles
Données : (p) : Prévision.
Le Congo est le 6ème pays producteur de pétrole en Afrique, avec des champs pétroliers opérés par des majors internationaux comme le français Total et l’italien Eni.
En grande partie recouverte de forêt tropicale, le Congo dispose de vastes étendues de terres arables non cultivées qui représentent environ un tiers de sa superficie ainsi que d’abondantes ressources naturelles (minerais de fer, potassium, phosphates, bois), pour la plupart encore non exploitées.
Ces dernières années, la coopération avec les bailleurs de fonds dont le FMI pour la restructuration de la dette et des reformes structurelles, avaient permis à l’économie congolaise de renouer avec une trajectoire de croissance.
Avec la crise du Covid-19, une contraction du PIB de 9,1 % est attendue cette année si la pandémie se poursuit jusqu’en décembre en raison d’une baisse du prix et du volume des exportations de pétrole.
Le chef de l’État a annoncé un ensemble de mesures sanitaires, fiscales, sociales et économiques pour faire face à la propagation de la pandémie dont un fonds national de solidarité de 100 milliards FCFA pour compenser les pertes de revenus des actifs, apporter une aide aux personnes vulnérables et soutenir les entreprises.
Le développement des infrastructures, support d’une politique économique inclusive et de diversification s’inscrit dans la vision stratégique du Gouvernement.
Source : FMI – World Economic Outlook Database, Dernières données disponibles
Données : (e) : Estimation.
Le Gabon est la troisième économie de la Zone CEMAC avec un PIB par habitant supérieur à celui de ses voisins. Ouvert sur l’océan Atlantique, le Gabon possède d’importantes ressources naturelles.
5eme producteur de pétrole d’Afrique sub-saharienne qui représente près de 50% de son PIB, ce pays est aussi le 2e producteur africain de bois.
Le Gabon convoite la 1er place de producteur mondial de manganèse et souhaite accentuer ses efforts de diversification économique notamment dans le secteur agricole.
En reprise après la crise du marché pétrolier de 2014, l’économie gabonaise subit les effets négatifs de la pandémie de Covid-19, principalement en raison du ralentissement de la demande mondiale et de la forte baisse des prix du pétrole, sa principale source de revenus.
Le gouvernement Gabonais a adopté rapidement des mesures de stabilisation macroéconomique et mis en place un plan de riposte estimé à 250 milliards de F CFA (381 millions d’euros) pour soutenir les entreprises et répondre aux besoins fondamentaux de la population.
Selon les prévisions actualisées du FMI du 14 avril 2020, la croissance devrait tomber à -1,2 % en 2020 et remonter à 3,6 % en 2021, sous réserve de la reprise économique mondiale post-pandémique
Les efforts de diversification de l’économie sont entrepris dans le cadre du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) avec une volonté d’accentuer le développement des infrastructures.
Source : FMI – World Economic Outlook Database, Dernières données disponibles
Données : (e) : Estimation.
L’économie de la Guinée Equatoriale repose essentiellement sur la production d’hydrocarbures avec le pétrole et le gaz qui représentaient en 2018 près de 50 % du PIB, 95 % recettes d’exportation et 85 % des recettes budgétaires.
Avec les infrastructures dont s’est doté récemment le pays au niveau routier, portuaire et énergétique, la Guinée équatoriale possède d’importants atouts propices à la diversification économique en ciblant de nouveaux secteurs tels que la pêche, l’agriculture, le tourisme et la finance.
La diminution ces dernières années des rendements des puits de pétrole et de gaz en exploitation, la crise de la Covid-19 et la baisse des prix du pétrole début 2020 ont des conséquences défavorables sur l’économie de la Guinée Equatoriale.
Pour faire face à la récession et à la crise du Covid-19, le gouvernement a mis en œuvre plusieurs actions dont un plan d’intervention sanitaire de 402 milliards de FCFA, et a pris des mesures pour répondre aux besoins fondamentaux de la population et pour soutenir les petites et moyennes entreprises.
Selon les prévisions du FMI actualisées au 14 avril 2020, la récession devrait s’atténuer (-5,5%) et la croissance du PIB devrait atteindre 2,3% en 2021, sous l’impulsion de la reprise économique mondiale suivant la pandémie.
Les principaux enjeux de développement du pays sont liés à la diversification des activités économiques, à la densification des infrastructures et au renforcement du capital humain.
Source : Banque Mondiale. Coface – Dernières données disponibles
Données : (p) : Prévision.
Le Tchad occupe une position géostratégique et dispose d’un important potentiel pastoral et agricole: céréales, coton, gomme arabique.
Le secteur primaire, soumis à une vulnérabilité climatique, représentait, en 2017, près de 50 % du PIB et concentrait 90 % de la population active.
Avant le déclenchement de la pandémie de la COVID-19, les perspectives de croissance du Tchad était favorables avec une croissance prévue de 5,5 % en 2020 et une réduction continue du déficit du compte courant.
Le choc causé par la COVID–19 devrait entraîner une contraction de l’économie en raison de la chute du prix du pétrole et du ralentissement de la croissance mondiale.
Les autorités ont annoncé un ensemble de mesures sanitaires, fiscales pour faire face à la propagation de la pandémie. Un ambitieux plan de soutien économique et social de 943 milliards de francs CFA a été décidé.
Après une croissance de 2,4 % en 2019, le PIB réel en 2020 devrait ralentir selon la BAD de 2,2 % si elle se poursuit jusqu’en décembre (scénario pessimiste).
A l’avenir, le Tchad entend poursuivre sa politique de développement des infrastructures et de diversification de son économie à partir des secteurs moins exposés à des chocs externes.